Thèse soutenue

Aspect, actance et modalité : systématique de l'infinitif anglais

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Auteur / Autrice : Didier Bottineau
Direction : Pierre Cotte
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

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Résumé

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Dans le cadre de la psychomécanique du langage fondée par G. Guillaume, complété de ceux de la grammaire metaopérationnelle (H. Adamczewski) et de la théorie des opérations énonciatives (A. Culioli) dans la mesure des compatibilités, on rend compte de la formation en syntaxe génétique des énoncés anglais comprenant un infinitif avec ou sans to. Une proposée de discours saisie à l'état de puissance par une idée regardante interceptive livre, en syntaxe des résultats, une relation sujet-verbe puissancielle dont la source est contrôlée par l'énonciateur et réinvestissable dans un sujet de puissance discursif déterminé ou non, pouvant ou non coïncider avec lui ou s'en disjoindre. Non interceptée, la même relation n'est pas marquée. Les auxiliaires et relateurs avec ou sans to dépendent de la précocité de l'interception modale. Une relation préconstruite est revalidée par -ing ou virtualisée par le participe passé. Une idée regardante sans sujet propre s'insère en position de relateur au sein de l'idée regardée qu'elle modalise; avec un sujet propre, elle se thématise. Le système de l'aspect verbal est réinvesti dans la chronologie modale du temps opératif et détermine l'état résultant des schèmes actanciels, puissanciels, effectifs ou préconstruits. Le signifie de puissance des mots de langue et la systématique verbo-temporelle du verbe anglais sont revus en fonction d'une sémantique des phonèmes, qui représentent individuellement un processus cognitif invariant, chaque mot grammatical étant constitue d'une grappe de ces formants qui détermine ses valeurs et sa syntaxe. L'infinitif se caractérise par une morphologie cognitive qui détermine ses relations à l'actance, l'aspect, la modalité, la genèse des énoncés et leur structure résultante. Dans l'acte de langage, on distingue ainsi le cheminement sémio-génétique mis en œuvre par l'énonciateur du parcours sémio-génétique qu'il cherche à susciter chez le destinataire du signal acoustique : le « décodage » ne se résume pas à une inversion des opérations «d'encodage ».