Thèse soutenue

Simulation numérique du comportement d'un film granulaire cisaillé en fonction de la "rugosité" des parois et de la "forme" des granules

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Auteur / Autrice : Christian Eric Chan Tien
Direction : Antonius A. Lubrecht
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LMC - Laboratoire de Mécanique des Contacts (Lyon, INSA1962-2003)

Mots clés

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Résumé

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Le but de ce travail est de mettre en place une simulation numérique permettant une meilleure compréhension de l'influence du troisième corps solide. Le pas de temps est la principale limitation des méthodes généralement utilisées. Aussi, afin d'augmenter les capacités de simulation, un algorithme implicite est mis à l'étude. Un accélérateur de convergence (en lD) a permis de réduire d'un facteur d'environ n (avec n le nombre de granules) le nombre de relaxations nécessaire à une telle résolution. Cependant, le pas de temps est limité par des phénomènes liés à la nature même du domaine, ainsi qu'au modèle d'interaction appliqué aux contacts. Ces limitations sont apparues en lD et en 2D. La suite des études est donc réalisée en utilisant une méthode explicite. Un programme permettant de simuler le cisaillement d'un domaine granulaire en 2D. Avec différentes "formes" de granules, a été développé. Des tests sont effectués afin de voir l'influence des paramètres numériques" (comme le pas de temps). Ensuite les phénomènes liés aux "paramètres physiques'' (comme le coefficient de viscosité) et à la géométrie du domaine sont étudiés. Nous avons aussi montré la nécessité d'une analyse statistique des résultats (ergodicité). L'apparition d'un pont dans le domaine est décrite et ses effets sont montrés. Le rapport de l'amplitude sur le produit de la longueur d'onde et de l'épaisseur de film détermine le comportement du milieu granulaire. Des glissements aux parois se produisent en-dessous d'un certain seuil. De même, une valeur de ce rapport détermine la transition entre un comportement particulaire et un comportement continu. L'interprétation de ces deux phénomènes conduit à conclure que ces valeurs seuils sont influencées par la forme des granules. Plus les granules sont longues (>t plus les seuils seront faibles. Une étude portant sur sept formes de granules a permis de montrer que la variation du coefficient de frottement est la grandeur qui reflète le mieux le comportement d'un domaine granulaire. Elle augmente avec la longueur des granules, c'est-à-dire lorsque les possibilités d'accommodation diminuent.