Thèse soutenue

Le raisonnement taxinomique dans les modèles conceptuels de données : application à la retro-conception des bases de données relationnelles

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Auteur / Autrice : Farouk Toumani
Direction : Jacques Kouloumdjian
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie informatique
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Informatique et Information Pour La Societe. 1992-2009 (Lyon1992-2009)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LISI - Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes d'Information (Lyon, INSA)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les logiques terminologiques, en tant que formalismes modernes de représentation des connaissances, suscitent actuellement beaucoup d'intérêt dans la communauté des bases de données. Elles permettent le développement de nouveaux modèles de données dotés de la capacité de raisonnement taxinomique. Cependant, ces formalismes s'avèrent peu adapté la représentation conceptuelle des bases de données ou l’accent doit être m1s sur la description précise et naturelle de l’univers du discours. Dans la première partie de ce travail, nous présentons une évaluation des logiques terminologiques en mettant en regard les caractéristiques de ces formalismes avec les exigences de la modélisation conceptuelle. Nous montrons que les logiques terminologiques ne permettent pas une modélisation directe de l'univers du discours et que les représentations proposées par ces formalismes souffrent du problème de la surcharge sémantique. Nous proposons ensuite le modèle qui résulte d’une formalisation d’un modèle sémantique, en l'occurrence un modèle entité-association (E / A), à l’aide d'une logique terminologique. Nous montrons qu'il y a une équivalence entre les schémas E/A et les schémas TERM par rapport à la mesure de la capacité d’information. Ce résultat permet de ramener le raisonnement sur un schéma E/A à un raisonnement sur le schéma TERM qui lui est équivalent. Comme application de ce travail, nous proposons d'utiliser le modèle TER. M dans un processus de rétro-conception de bases de données relationnelles. Celui-ci permet la construction automatique des schémas conceptuels, tout en assurant leur correction (consistance et minimaliste). Il offre également la possibilité de raisonner sur les schémas conceptuels pour les faire évoluer de manière incrémentale ou pour les enrichir en découvrant de nouvelles connaissances qui étaient implicites.