Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Fabrice Gentile
Direction : Jean-Marc Engasser
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biotechnologies et industries alimentaires
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’objectif général de ce travail est de développer des données qualitatives et quantitatives sur les étapes d’un procédé de production et d’extraction de glycogène de levures. Dans une première partie, nous avons étudié la cinétique d’accumulation du glycogène chez plusieurs souches de levures. Nous avons montré, qu’une augmentation de la vitesse spécifique de consommation du glucose entraîne une hausse de la vitesse spécifique de production de glycogène. Par ailleurs, l’accumulation de taux élevés de glycogène intracellulaire (jusqu’à 2% de la matière sèche) semble être associée à une faible croissance. D’autre part, le rendement de conversion du sucre en glycogène est augmenté lorsque la production d’éthanol est limitée par contrôle de la concentration en sucre à un faible niveau. La deuxième partie traite de l’extraction du glycogène de levure. Cette étude a permis de développer un procédé d’extraction de glycogène performant. Une étude comparative de techniques de désintégration cellulaire (chimiques, thermiques, mécaniques) montre que l’homogénéisation hautes pressions permet d’obtenir les rendements d’extraction les plus élevés. L’efficacité de cette technique est améliorée lorsque les levures ont subi un prétraitement destiné à fragiliser les parois. Le rendement d’extraction peut atteindre 90 % lorsque les cellules sont prétraitées au Na2CO3 à chaud. La troisième partie concerne la purification du glycogène contenu dans les surnageants de broyat générés par la désintégration cellulaire. Les études ont évalué les performances des procédés membranaires et de précipitation pour l’élimination des coproduits. Nous avons pu définir un procédé original de purification du glycogène de levures en deux étapes. Une première étape de diafiltration-ultrafiltration, permettant l’élimination de 90 % des sels et de 80 % des matières azotées, mène à un taux de pureté théorique maximal de glycogène de 50 % du poids sec. Une deuxième étape de précipitation par l’acide chlorhydrique, permettant d’éliminer 70 % des matières azotées restantes, mène à un taux théorique maximal de pureté de 60 %