Thèse soutenue

Etude génétique de l'encéphalomyélite auto-immune expérimentale chez le rat

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Auteur / Autrice : Laurence Charrier-Dolbois
Direction : Marie-Paule Roth
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences médicales Génétique
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Toulouse 3

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La sclerose en plaques (sep) est une maladie demyelinisante inflammatoire chronique du systeme nerveux central. Elle a un determinisme multifactoriel faisant intervenir a la fois des facteurs genetiques et des facteurs environnementaux. Les genes responsables de la maladie demeurent a l'heure actuelle inconnus. Il est possible d'induire chez le rat une pathologie proche de la sep: l'encephalomyelite auto-immune experimentale (eae). La susceptibilite a l'eae est sous dependance de facteurs genetiques. Cette maladie se traduit par des signes cliniques et infracliniques histologiques au sein du systeme nerveux central. Apres avoir montre la transmission de la maladie sur un mode dominant, 245 rats f2 ont ete immunises. Une etude comparative des distributions des phenotypes (cliniques et histologiques) des animaux a ete realisee afin de mettre en evidence la nature polygenique du controle de l'eae. L'adn des differents rats a ete extrait et une serie de genes candidats, cartographies chez le rat, ont ete selectionnes afin de rechercher leur implication potentielle dans la susceptibilite a l'eae. Trois genes ont ete retenus: le gene codant la glycoproteine oligodendrocytaire de la myeline (mog), localise au voisinage du cmh sur le chromosome 20, le gene codant la chaine b des recepteurs des lymphocytes t (tcr) localise sur le chromosome 4 et le gene codant l'interleukine 4 localise sur le chromosome 10. Une liaison entre la region cmh et la region du gene codant l'il-4 et l'eae a ete mise en evidence, permettant de conclure que des genes de susceptibilite a l'eae sont situes a proximite de ces deux regions. L'identification de trois nouveaux marqueurs polymorphes au niveau du gene de la mog humaine n'a pas permis de mettre en evidence une association entre ces marqueurs et la sclerose en plaques