Thèse soutenue

Savoir et volonté de savoir chez Schopenhauer, Nietzsche et Foucault

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Auteur / Autrice : Tae-Joune Park
Direction : Jacky Beillerot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Paris 10

Résumé

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L'objectif de notre travail est de sortir d'une vision épistémologique, réductrice, bipolaire ou dialectique et d'amorcer une vision de la complexité du savoir. Nous avons pris pour objet d'analyse les travaux de Michel Foucault et pour critère d'analyse les travaux de Schopenhauer et Nietzsche. Notre travail s'effectue suivant la méthode généalogique, il s'ensuit que cette thèse se divise en deux parties. L'une est consacrée à la généalogie "extérieure", c'est-à-dire en dehors des travaux foucaldiens, donc à la fois à la naissance de la volonté et de la généalogie chez Schopenhauer, et au processus et au développement de la critique de la philosophie schopenhauerienne chez Nietzsche. L'autre est consacrée à la généalogie "intérieur", c'est-à-dire au-dedans même des travaux foucaldiens. Nous avons utilisé toujours la logique de la généalogie, mais dans cette dernière partie nous avons pratique la méthode de la périodisation. Dans cette méthode de périodisation, il ne s'agit ni de distinguer temporellement les périodes ni suivant les œuvres parues, mais de le faire par la discontinuité d'intérêt et par le niveau de la compréhension de la volonté complexe et de la méthode adéquate a cette complexité. Dans la généalogie, le domaine épistémologique n'existe pas, puisque la distinction de l'être vrai des phénomènes est inimaginable; il n'y a que le domaine ontologique. Le savoir n'est ni de la connaissance au sens strict, ni de l'idéologie en tant qu'illusion, mais il est réel en tant que manière d'être, un monde d'existence. Le savoir est la volonté de savoir, autrement dit la volonté du pouvoir.