Pour une archéologie de l'audio-visuel à travers une production personnelle : pour une poétique de la projection
Auteur / Autrice : | Cécile Ravel |
Direction : | Jean Lancri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
La recherche porte sur l'histoire des projections lumineuses de la fin du XVIIe à la première décennie du XXe, et se concentre sur le passage de l'image fixe à l'image animée. De 1892 (avec les pantomimes lumineuses d'Émile Reynaud) à 1910 (début de la normalisation de la projection cinématographique) se développent des formes de spectacles lumineux mélangeant projection cinématographique et projection au moyen de lanterne magique. La pratique des projections de cette époque se caractérise par des traits marquants qui constituent la base d'un travail plastique personnel et permettant de définir une poétique de la projection. D'autre part, l'archéologie de la lumière, de l'antiquité à Descartes, réactualisée dans la littérature fantastique du XIXe révèle une poétique du rayon lumineux qui est réinvestie dans mon travail. Le modèle archéologique est donc réinterprété à l'intérieur de réalisations audio-visuelles personnelles qui opèrent le passage synchronique et diachronique de l'image fixe à l'image animée: - une pièce de théâtre utilisant le diaporama; - trois réalisations audio-visuelles mélangeant cinéma et diaporama; - un film 16mm.