Thèse soutenue

L'exploitation du polymorphisme moléculaire de l'ADN : un nouvel outil pour la sélection des espèces potagères

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Antoine de Courcel
Direction : Fernand Vedel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 1989
Etablissement(s) : Paris 11

Résumé

FR

L'intérêt des marqueurs RFLP est aujourd'hui manifeste pour les sélectionneurs. Mais la complexité des techniques nécessaires à leur mise en évidence retarde leur intégration dans les stratégies de sélection. Le premier objectif de ce travail a été de simplifier ces méthodes. Différents systèmes de marquage non-radioactif ont été comparés. L'hybridation sur gel séché ou sur des échantillons déposés directement sur membrane, ainsi que l'analyse des polymorphismes ribosomiques à partir de minigels d'acrylamide ont été étudiés. Le polymorphisme des séquences d'ADN ribosomique (ADNr) a ensuite été analysé chez le chou-chinois, Brassica campestris ssp pekinensis. Le clonage et la cartographie d'une unité de répétition complète a permis de montrer par hybridation moléculaire une grande variabilité entre les génotypes étudiés. L'utilisation de ces diagrammes ribosomiques pour l'identification variétale est décrite. D'importantes variations de taille ont été décelées entre les ADNr de plusieurs lignées de tomate, Lycopersicon esculentum, utilisées dans la production d'hybrides F1. L'origine de ces polymorphismes a été attribuée à un croisement avec Lycopersicon hirsutum, destiné à transférer un gène de résistance. Le clonage d'un fragment ribosomique de type Lycopersicon hirsutum, contenant l'espaceur intergénique, a permis l'identification d'une courte séquence répétée ultra-spécifique. Un test de détection des autofécondations a été mis au point avec cette séquence, dans le cas d'un croisement où seul le parent mâle possède l'ADNr de type Lycopersicon hirsutum. Enfin le polymorphisme cytoplasmique de lignées fertiles et cms d'oignon, Allium cepa, a été analysé. Deux types de cytoplasmes très distincts ont été définis, suggérant la présence de deux espèces à l'origine de l'oignon cultivé.