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des thèses françaises
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Projet d'implantation d'une cinémathèque régionale ouest-africaine
| Auteur / Autrice : | Antoine D Dadele |
| Direction : | Claude Beylie |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Cinéma |
| Date : | Soutenance en 1987 |
| Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La politique de conservation du patrimoine culturel et historique reste et demeure, bien souvent, pour les pays du tiers-monde un luxe et une perte de temps. C'est peut-être l'une des causes de l'inexistence d'archives dignes de ce nom en Afrique noire. Il est aussi important de savoir que les frais d'entretien et de fonctionnement d'une cinémathèque sont si élevés qu'aucun état de l’Afrique de l'ouest ne peut seul y faire face. Seule, une institution régionale est viable. Comment y arriver ? Après une présentation sommaire du continent africain (situation géographique, climatologie) et de la région ouest-africaine (situation géographique, économique et politique, climatologie), nous avons défini ce que c'est qu'une cinémathèque et son objet (collection, catalogue, restauration, consultation, programmation des films, bibliothèque, sonothèque, aide à la vie culturelle, publications spéciales). Après une large explication des structures cinématographiques en place, tant régionales (institut africain d'éducation cinématographique-inafec-consortium interafricain de distribution cinématographique-cidc- et de production de films-ciprofilm-, la société africaine de cinéma-cinafric- et le festival panafricain de cinéma de ouaga -fespaco), que nationales (bureaux, sociétés et offices de cinéma), nous nous sommes préoccupés des problèmes majeurs que poseraient la mise en chantier de notre projet d'implantation d'une cinémathèque régionale ouest-africaine. Ces problèmes sont de trois ordres : climatiques (humidité, température), structurels et techniques (in- frastructures, administration, financiers, logistiques, acquisitions). Les solutions, provisoires, concernent les lieux susceptibles d'abriter le siège (Jos, Dakar, Ouaga), les apports de fonds (subventions, projections, sponsoring), l'établissement d'un fichier central. Notre conclusion, c'est que les conditions minimales existent pour le démarrage de ce projet capital pour l'Afrique noire.