Attaque littorale par corrosion de calcaires pléistocènes au sud-ouest de Rabat (Maroc)
Auteur / Autrice : | Fatiha Moufak |
Direction : | André Guilcher |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Brest |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail est un essai qui continue avec plus de précision le travail effectué par A. Guilcher et F. Joly (1954), sur la côte atlantique du Maroc. Il a été effectué au sud-ouest de Rabat sur un peu plus d'une vingtaine de kilomètres. Cette bordure est formée d'une plaine cotière avec karst littoral, ce dernier se développant au contact de la mer, aux dépens de formations dunaires pléistocènes consolidées, en mode très battu l'étage médiolittoral ou intertidal est constitué par une plateforme rocheuse avec vasques. Dans l'étage supralittoral (niveau des embruns), la roche est affectée de lapies finement ciselés. Ce type d'érosion n'est pas lié à l'action mécanique de la mer, mais à un mode d'attaque englobant un grand nombre de facteurs biologiques et physico-chimiques conditionnés par le climat. Ces formes présentent beaucoup d'analogie avec les formes observées sur la côte de certains pays intertropicaux et subtropicaux. Le Maroc atlantique semble être l'un des pays ou ces formes sont les mieux développées.