Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Dominique Teillet-Billy
Direction :  Directeur de thèse inconnu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences physique
Date : Soutenance en 1985
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences moléculaires d'Orsay (2010-....)
autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Président / Présidente : Jean Durup
Examinateurs / Examinatrices : Jean Durup, Jacques Baudon, Michel Broyer, Wolfgang Domcke, Jean-Pierre Gauyacq, Jean-Pierre Ziesel

Résumé

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La réaction d'attachement dissociatif (AD) est étudiée expérimentalement et théoriquement pour des molécules polaires (chlorure et fluorure d'hydrogène) et très polaires (halogénures de sodium et de lithium) à basse énergie (E<15eV). La formation des ions Na⁻ de NaX(X=F, Cl, Br) et H⁻ de HF observés et caractérisée angulairement par une très forte asymétrie. Une reformulation de la théorie d'O'Malley et Taylor, adaptée au caractère dipolaire de l'interaction électron-molécule permet d'attribuer la symétrie électronique des résonances de Feshbach NaX⁻ et HF⁻ mises en jeu. Une nouvelle approche, non résonnante, adaptée aux caractères de l'électron capturé par HCl(DCl) aux très basses énergies (E<1eV), est utilisée : l'interaction e⁻-molécule est décrite dans la théorie de la portée effective et la dynamique nucléaire est traitée exactement. Ceci développe une autre image de l'AD où l'électron reste piégé par le mouvement des noyaux qu'il a induit (couplage non-adiabatique). Les propriétés du système collisionnel e⁻-HCl correspondent à la transformation d'un état virtuel en état lié, lorsque la distance internucléaire s'accroit.