La Formation en situation de travail comme instrument de gestion : Un moyen pour (re)donner du sens au travail ?
Auteur / Autrice : | Catherine Bissey |
Direction : | Albert David |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 14/05/2024 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris) - Dauphine Recherches en Management |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Organisme de financement : Opco des Entreprises de Proximité | |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Yves Gomez |
Examinateurs / Examinatrices : Albert David, Pierre-Yves Gomez, Bérangère L. Szostak, Anne-Lise Ulmann, Isabelle Bouty, Béatrice Parguel, Arnaud Muret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bérangère L. Szostak, Anne-Lise Ulmann |
Résumé
La formation en situation de travail (AFEST), reconnue par la loi de 2018, rompt avec le modèle séparatiste de la formation professionnelle, en usage en France depuis 1971. La présente recherche considère l’AFEST comme un outil de gestion et s’intéresse à ses impacts dans les processus, le contenu du travail et pour le travailleur. La réglementation, de 1791 à 2018, révèle en France une distorsion entre travail et formation qui se réduit sans être résolue. Ces approches diverses du lien entre travail et formation s’observent dans 10 entreprises testant l’AFEST au cours de la recherche. Les enquêtes menées auprès des travailleurs impliqués révèlent la puissance de l’outil sur les organisations et sur les acteurs. Notre recherche démontre comment et à quelles conditions l’AFEST développe les compétences, interroge les pratiques managériales et, surtout, permet au travailleur de réinvestir la dimension constructive du travail et d’ainsi produire pour lui-même un « accroissement de soi ».