Acoustique et dynamique rapide d’interface : le cas de l'impact de gouttes sur un bain liquide
| Auteur / Autrice : | Vincent Gourmandie |
| Direction : | Caroline Derec, Valentin Leroy |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Physique |
| Date : | Soutenance le 08/11/2024 |
| Etablissement(s) : | Université Paris Cité |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Matière et Systèmes Complexes (Paris ; 2001-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Élise Lorenceau |
| Examinateurs / Examinatrices : Claude Inserra | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Rouyer, Philippe Marmottant |
Mots clés
Résumé
Une simple bulle d'air dans l'eau peut être responsable d'un fort signal acoustique. Dans certaines conditions, ce signal est audible pour l'oreille humaine. C'est par exemple le cas du son que l'on entend lorsqu'on jette un caillou dans l'eau. En 1933, Minnaert propose un modèle d'oscillateur harmonique pour décrire les oscillations de la bulle et expliquer ainsi les murmures des ruisseaux. Dans cette thèse, une première partie sera dédiée à l'impact de gouttes sur un bain liquide. Sous certaines conditions, une bulle d'air peut être piégée suite à l'impact. S'il est connu que dans ce cas ce n'est pas l'impact de la goutte, mais bien la bulle qui est à l'origine du son « ploc » que l'on peut entendre, le mécanisme menant à son piégeage est bien moins compris. On s'intéressera en particulier à l'effet de la tension de surface du liquide sur le piégeage de bulles, qui a été peu étudié jusqu'à présent. Pour cela, on utilisera 2 liquides différents : les mélanges d'eau et éthanol, et les solutions de molécules tensioactives. On verra que pour une même tension de surface, l'effet sur le piégeage de ces deux liquides peut être très différent. Par exemple, le piégeage peut disparaître pour le tensioactif, mais pas pour l'éthanol. Dans la seconde partie de la thèse, après un bref rappel théorique sur le modèle d'oscillateur harmonique, on s'intéressera plus particulièrement à l'amplitude du signal acoustique engendré. Si la fréquence de ce signal a bien été étudiée depuis Minnaert, l'origine de son amplitude reste incomprise. On montrera qu'avec ce modèle, il est possible de lier l'amplitude du signal au mécanisme de formation de la bulle. En particulier, la vitesse à laquelle le rayon de la bulle évolue au moment où elle se forme, est une grandeur importante qui semble donner son origine à l'amplitude du signal acoustique.