Thèse soutenue

Analyse de la violence (politique, économique et sociale) dans la photographie documentaire au Chili et au Mexique entre 1980 et 1990 : une approche sémiotique

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Auteur / Autrice : Christian Jamett
Direction : Fabrice Parisot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire, histoire de l'art et archéologie
Date : Soutenance le 13/12/2024
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan)
Jury : Président / Présidente : Paul-Henri Giraud
Examinateurs / Examinatrices : Esteban Castañer Muñoz
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-José Hanaï, Emmanuel Vincenot

Mots clés

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Résumé

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L'objectif de cette thèse est d'analyser la violence dans les photographies des photojournalistes au Chili et au Mexique dans les années 1980 et 1990. La recherche portera sur quinze cas qui seront analysés d'un point de vue technique et sémiologique, sur la base du schéma esthétique de Luciano Nanni. La méthodologie utilisée est qualitative avec des généralités comparatives, afin d'aborder les deux types de cas, chiliens et mexicains, dans la recherche de l'analyse de la violence dans les photographies enregistrées dans le contexte chronologique susmentionné. La recherche considère un regard exhaustif sur la violence depuis le néolithique, détectant des faits de violence systématique, jusqu'à des faits contemporains tels que l'importance de l'image, de la photographie et des manières de l'interpréter dans l'antiquité, comme piliers pour la lecture actuelle des cas et l'interprétation en considérant la charge historique des faits visibles pour la société. L'interprétation sémiologique incorpore une analyse technique de la communication que les images nous fournissent éventuellement. La recherche n'est pas moins importante, étant donné qu'il existe peu de recherches dans ce domaine, soit parce qu'elles ont été menées séparément, soit parce qu'elles n'abordent pas spécifiquement le phénomène de la violence du point de vue de la visualité, Ces éléments deviennent donc prépondérants pour l'élaboration d'une catégorisation et d'une signification des cas présentés ici, en tant que facteurs déterminants pour comprendre pourquoi la violence a été enregistrée et les motivations que les photojournalistes chiliens et mexicains ont pu avoir pour le faire. A priori, on peut détecter que la réflexion personnelle sur les faits : l'injustice sociale, la polarisation socio-économique, comme la dictature civilo-militaire au Chili, ont été des déclencheurs pour la création d'images avec la charge personnelle de leurs auteurs, et il est également possible d'identifier des objectifs dissemblables et/ou dissemblables entre les deux