Nanomatériaux microbicides à base d’oxydes métalliques : Mécanisme d’action et Procédés de mise en forme
Auteur / Autrice : | El-Habib Imroi |
Direction : | Mamadou Traore, Salah Ramtani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des matériaux |
Date : | Soutenance le 22/10/2024 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Propriétés Mécaniques et Thermodynamiques des Matériaux (....-2010) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Cassagnon |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Bénédicte Romond, Alex Lemarchand, Christine Mielcarek, Rabah Azouani | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Wilfrid Prellier, Damien Seyer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La myéloméningocèle (MMC) est une anomalie congénitale caractérisée par l’extériorisation du tissu médullaire et des méninges à travers des arcs vertébraux ouverts. L’exposition à l’environnement intra-utérin entraine une destruction progressive du tissu médullaire, engendrant des troubles neurologiques. Bien que la chirurgie fœtale permette de réduire les séquelles postnatales, une approche précoce et moins invasive améliorerait d’avantage le pronostic, tout en minimisant les risques materno-fœtaux. Plusieurs études ont proposé l'utilisation de patchs comme alternative à la réparation chirurgicale, afin d'espérer une couverture précoce du défaut et de réduire la durée de l'intervention chirurgicale. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce travail avec l’objectif de développer un patch biocompatible et biodégradable facilitant la réparation in utero de la myéloméningocèle. Ce patch doit être imperméable avec une face interne antiadhésive pour éviter son accolement au tissu médullaire, et une face externe bioactive pour favoriser la couverture tissulaire. La première étape a été de développer un patch imperméable, grâce à une conception à double couche, qui possède de bonnes propriétés mécaniques. Nous avons montré à travers les différentes techniques de caractérisations, la réussite du greffage du poly (styrène sulfonate de sodium) (polyNaSS) sur la face externe, et du polyéthylène glycol méthyl éther acrylate (PEG) sur la face interne connu pour ses propriétés antiadhésives. L’étude de la réponse biologique a montré que la présence du polyNaSS en surface favorise l’adhésion et la prolifération des fibroblastes L929. L’élaboration d’une face interne lisse a permis d’obtenir une surface antiadhésive, qui évitera une étape supplémentaire de fonctionnalisation. Enfin, l’étude de dégradation du patch dans un milieu simulant le liquide amniotique, nous a permis de comprendre son mécanisme et l’influence de la fonctionnalisation de surface sur sa cinétique, afin de prédire le comportement du patch in vivo.