Thèse soutenue

Trois essais sur les conséquences et les enjeux stratégiques relatifs aux choix de la structure et de la composition du conseil d’administration

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Auteur / Autrice : Sébastien Schepens
Direction : Jérôme Maati
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science de gestion
Date : Soutenance le 28/11/2023
Etablissement(s) : Valenciennes, Université Polytechnique Hauts-de-France
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale polytechnique Hauts-de-France (Valenciennes, Nord ; 2021-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche sociétés et humanités (Valenciennes, Nord ; 2021-....)
Etablissement délivrant conjointement le doctorat : Institut national des sciences appliquées Hauts-de-France (Valenciennes, Nord ; 2019-....)
Jury : Président / Présidente : Loredana Ureche-Rangau
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Maati, Didier Folus, Yves Mard, Eric Severin, Amal Aouadi
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Folus, Yves Mard

Résumé

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Cette thèse de doctorat en sciences de gestion, plus précisément en gouvernance d’entreprise, s’intéresse aux relations entre la structure et la composition du conseil d’administration et certains enjeux stratégiques dans le contexte des sociétés cotées.En plus d’un chapitre consacré à la construction d’un cadre théorique et d’un cadre conceptuel de réflexion pour ce travail de recherche, trois articles empiriques sont proposés en vue d’apprécier les effets et les conséquences possibles relatifs aux choix de structure et de composition du conseil d’administration.A partir d’un échantillon composé de 210 sociétés cotées françaises sur la période 2015-2019, le premier article empirique permet de mettre en évidence que la taille du CA et son degré d’indépendance ont un effet significatif sur la performance financière des sociétés les plus endettées. Cet article a pour intérêt de sensibiliser davantage sur l’importance de considérer les choix relatifs à la structure du CA, à la lumière du niveau d’endettement à long terme des sociétés, afin d’optimiser la performance financière de celles-ci.Composé d’un échantillon identique, mais sur la période 2015-2020, le second article souligne d’une part que l’agressivité fiscale n’est pas une source de création de valeur boursière, et d’autre part que la taille du CA a un effet positif dans la lutte contre l’agressivité fiscale alors que son niveau d’indépendance a un effet négatif. Cet article a pour intérêt de nuancer, tout au moins pour la question technique de l’agressivité fiscale, certaines recommandations en matière d’indépendance des administrateurs, ou encore de mettre en évidence les conséquences positives liées au choix de privilégier un CA de taille importante.Enfin, le troisième et dernier article empirique propose de comparer, pour la période 2018-2022, les effets de la diversité culturelle du CA sur la performance financière et la performance RSE des plus grandes sociétés cotées françaises (CAC40) et suédoises (OMX30). Il en ressort que la diversité culturelle du CA a un effet négatif sur la performance RSE des seules sociétés suédoises, mais un effet positif sur la performance financière des sociétés françaises. Les sociétés suédoises semblent souffrir de la diversité culturelle, alors que les sociétés françaises semblent en bénéficier. L’intérêt de cet article réside dans la mise en exergue d’un effet modérateur significatif de la culture nationale, mais aussi d’un enjeu considérable relatif à la composition du CA, notamment en matière de diversité culturelle.