Thèse soutenue

Contrôle non-destructif et polynômes de chaos : métamodèle et inversion paramétrique

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Auteur / Autrice : Charles Boulitrop
Direction : Marc Lambert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie électrique
Date : Soutenance le 23/03/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Electrical, optical, bio-physics and engineering
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Génie électrique et électronique de Paris (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1998-....)
référent : CentraleSupélec (2015-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l'ingénierie et des systèmes (2020-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Iooss, Alain Reineix, Gérard Berthiau, Yann Le Bihan, Roberto Miorelli
Rapporteurs / Rapporteuses : Bertrand Iooss, Alain Reineix

Résumé

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Cette thèse a pour objet le développement d'une méthodologie de résolution de problèmes inverses dans le contexte du Contrôle Non Destructif (CND) par courants de Foucault. La caractérisation d'un défaut à partir d'observations est ce que l'on appelle un problème inverse, associé à un problème direct. Contrairement à ce dernier, il n'existe généralement pas d'équation modélisant un problème inverse en lui-même. Sa résolution se fait en utilisant la solution du problème direct, à l'aide de solveurs numériques, dont le coût de calcul peut se révéler considérable. On se consacre, dans cette thèse, au développement d'une méthodologie de traitement, comportant plusieurs étapes. Les observations sont d'abord transformées en composantes principales, ce qui permet de les décorréler et d'en réduire la dimension. Puis, un métamodèle de décomposition en chaos polynomial (PCE) est construit à partir des composantes principales, pour être substitué au modèle physique direct. Ensuite, une analyse de sensibilité est menée sur le métamodèle pour identifier les paramètres du défaut dont la reconstruction est difficile. La résolution du problème inverse se fait enfin par minimisation d'une fonction coût mesurant la différence entre la simulation et les données d'observation, en utilisant un algorithme combinant optimisation par essaim de particules (PSO) et descente de gradient. Les résultats obtenus sur des configurations de différentes dimensions sont de bonne qualité et démontrent l'intérêt de cette méthodologie, validée sur la première configuration, testée sur un problème plus complexe sur la deuxième et confrontée à un problème mal posé sur la troisième. En particulier, la réduction de dimension améliore la reconstruction sur données bruitées, le métamodèle permet d'approximer le modèle avec une bonne précision et l'analyse de sensibilité aide à identifier le caractère mal posé du problème.