Thèse soutenue

Méthodes et outils pour l’étude des G-quadruplex d’ADN et ARN en cellules humaines

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Auteur / Autrice : Jérémie Mitteaux
Direction : David Monchaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 13/12/2023
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Laboratoire : Institut de Chimie Moléculaire de l'Université de Bourgogne (ICMUB) (Dijon)
Jury : Président / Présidente : Franck Denat
Examinateurs / Examinatrices : Samir Amrane
Rapporteurs / Rapporteuses : Stefania Millevoi, Sébastien Britton

Résumé

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Résumé : Les G-quadruplexes (ou G4s) sont des structures alternatives d’acides nucléiques (ADN et ARN) identifiées depuis 1988. Grâce à des méthodes expérimentales variées (relevant des techniques de biophysique et biochimie) d’une part, et à des outils (bio)moléculaires ciblant les G4s (e.g., ligands de G4s, anticorps spécifiques des G4s) d’autre part, les rôles biologiques de ces superstructures riches en guanines (Gs) commencent à être bien compris : les G4s interviennent notamment dans la régulation de l’expression de gènes, de la réplication et de la transcription, dans le maintien de la structure des télomères, dans la réparation de l’ADN, etc. Les G4s jouent donc des rôles importants dans de nombreux processus clés de la cellule. Ces rôles, ainsi que leur forte densité génomique et transcriptomique, et les dysfonctions associées aux protéines en charge de leur résolution in cella (les hélicases), ont conduit à considérer les G4s comme des acteurs (et donc des cibles) important(e)s dans les maladies génétiques.Dans ce contexte, identifier des composés chimiques capables de moduler la formation de ces structures en cellules humaines apparaît être une stratégie utile non seulement pour mieux comprendre les rôles qu’elles jouent mais aussi pour le développement de traitements potentiels de ces maladies.Durant mon projet de doctorat, (I) j’ai tout d’abord identifié une molécule permettant de déstabiliser de façon fiable les G4s, le PhpC, et ce, par le développement de nouveaux tests in vitro ; (II) j’ai ensuite étudié la relation entre les G4s et les dommages à l’ADN en cellules humaines par imagerie optique via l’utilisation d’outils moléculaires polyvalents: les TASQs ; et finalement, (III) en combinant les applications des TASQs avec l’optimisation d’une méthode de purification par affinité des G4s d’ARN (G4RP), j’ai validé la capacité du PhpC à déstabiliser les G4s in cella, contribuant ainsi à la valorisation de ce composé dont les applications en recherche et en thérapie sont extrêmement prometteuses.