Sonder la croissance des galaxies avec les données de faible brillance de surface (LSB) de relevés d’imagerie profonde
Auteur / Autrice : | Elisabeth Sola |
Direction : | Pierre-Alain Duc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astrophysique |
Date : | Soutenance le 07/09/2023 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Observatoire astronomique de Strasbourg |
Jury : | Président / Présidente : Ariane Lançon |
Examinateurs / Examinatrices : Florence Durret, Sugata Kaviraj | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Emsellem, Johan Hendrik Knapen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les modèles actuels prédisent la formation des galaxies par fusions successives et accrétion de gaz. Ces interactions gravitationnelles arrachent des étoiles à leurs galaxies, qui forment alors de grandes structures étendues appelées débris de marée, dont les propriétés dépendent du type de collision. Leur étude est cruciale car elle permet de remonter l’histoire passée de la galaxie. Cependant, leur faible brillance de surface (LSB) rend leur détection compliquée. De larges analyses quantitatives de ces débris sont nécessaires afin de contraindre les modèles d’évolution galactique. Pour cela, durant ma thèse j'ai utilisé et contribué à améliorer un nouvel outil d'annotation spécialement dédié à l’annotation des structures LSB superposées sur des images profondes du télescope CFHT. J’ai caractérisé quantitativement cet échantillon statistiquement significatif de débris de marée autour de 475 galaxies proches et massives. Je me suis ensuite concentrée sur l'influence de la masse et de l'environnement sur la croissance des galaxies à travers les débris LSB. Les résultats obtenus sont cohérents avec la littérature et les modèles actuels.