Développement d'un capteur plasmonique pour le contrôle de la qualité de l'air
Auteur / Autrice : | Hugo Bruhier |
Direction : | Isabelle Verrier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Optique, Photonique et Hyperfréquences |
Date : | Soutenance le 06/06/2023 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Hubert Curien (Saint-Etienne ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Paul Viricelle |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Berini, Christelle Varenne, Jérôme Brunet, Yves Jourlin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Grosjean, Olivier Gauthier-Lafaye |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’objectif de ce travail de thèse est le développement d’un tout nouveau type de capteur plasmonique différentiel basé sur l’effet du switch optique. Ce capteur est appliqué à la détection de deux polluants atmosphériques, le dioxyde d’azote NO2 et l’ozone O3, à l’origine de nombreux problèmes de santé publique. L’effet du switch plasmonique, créé avec un réseau de diffraction métallique profond, consiste en une bascule de l’énergie entreles ordres diffractés -1 et 0 et permet une mesure différentielle de leurs efficacités, s’affranchissant notamment des variations d’intensité de la source lumineuse. L’utilisation conjointe de couches de matériaux fonctionnels (phtalocyanine de cuivre et indigo) a pour but d’améliorer la sélectivité du capteur vis-à-vis de ces deux gaz (NO2 et O3). Le coeur de ce travail est la présentation et l’étude de cette bascule d’énergie pour une utilisation en tant que capteur. L’effet switch plasmonique est analysé en fonction des différents paramètres du réseau (période, profondeur, forme et rugosité du profil) à l’aide de sa réponse angulaire. Une structure diffractive unique surmontée de l’une ou l’autre des deux couches fonctionnelles (Phtalocyanine de cuivre ou indigo) a été optimisée pour la détection des gaz NO2 et O3. Une exploration exhaustive des traitements numériques opérés sur les signaux de mesure est effectuée. Les résultats expérimentaux de ce travail offrent une excellente sensibilité à une variation d’indice de réfraction à une interface métal/air avec une limite de détection de l’ordre de 10-7 RIU. De plus, la structure diffractive sur laquelle est déposée une couche de phtalocyaninede cuivre a montré une sensibilité satisfaisante au dioxyde d’azote (limite de détection de 20 ppm) et une bonne sensibilité à l’ammoniac (limite de détection de l’ordre du ppm).