Estimation d’erreur a posteriori pour des calculs de structure électronique par des méthodes ab initio et son application pour diminuer le coût de calcul
Auteur / Autrice : | Yipeng Wang |
Direction : | Yvon Maday |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 18/12/2023 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences mathématiques de Paris centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Jacques-Louis Lions (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Virginie Ehrlacher |
Examinateurs / Examinatrices : Martin Vohralík, Katharina Schratz, Antoine Levitt, Andreas Savin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xiaoying Dai, Simen Kvaal |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse porte sur l'analyse des erreurs dans le calcul de la structure électronique. L'objectif à long terme est, d'une part, de dériver un estimateur d'erreur a posteriori calculable pour les méthodes ab initio et, d'autre part, de proposer une stratégie de coût de calcul quasi-optimale pour le calcul numérique de ces méthodes basée sur l'estimation d'erreur a posteriori et la séparation des sources d'erreur de discrétisation et d'itération.Dans la première partie de la thèse, nous introduisons une nouvelle analyse de bien posé pour la méthode de cluster couplé à référence unique basée sur l'inversibilité de la dérivée CC. Sous l'hypothèse minimale que la fonction propre recherchée est normalisable de façon intermédiaire et que la valeur propre associée est isolée et non dégénérée, nous prouvons que les équations CC continues (en dimension infinie) sont toujours bien posées localement. Sous les mêmes hypothèses minimales et à condition que la discrétisation soit suffisamment fine, nous prouvons que les équations CC discrètes sont localement bien posées, et nous dérivons des estimations d'erreur basées sur les résidus avec des constantes positives garanties.La deuxième partie de la thèse se concentre sur l'application de l'estimation d'erreur a posteriori pour construire un chemin quasi-optimal lors de l'approximation de la solution d'EDP. Nous appliquons d'abord une méthode probabiliste pour explorer un chemin optimal pour la résolution numérique de problèmes elliptiques linéaires et non linéaires en minimisant le coût de calcul. Sur la base de l'analyse de ces chemins optimaux, nous proposons deux stratégies quasi-optimales pour atteindre une précision donnée, basées sur la décomposition des sources d'erreur de l'estimateur d'erreur. Enfin, nous validons la faisabilité de ces stratégies quasi-optimales en les appliquant à l'approximation numérique du problème des valeurs propres, c'est-à-dire l'équation de Gross-Pitaevskii.