Thèse soutenue

Reproduction sexuée et interactions chimiques chez le parasite Amoebophrya ceratii infectant le dinoflagellé hôte Scrippsiella acuminata

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Auteur / Autrice : Jérémy Szymczak
Direction : Laure GuillouGeorg PohnertMarine Vallet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie des organismes
Date : Soutenance le 14/12/2023
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Friedrich-Schiller-Universität (Iéna, Allemagne)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Adaptation et diversité en milieu marin (Roscoff, Finistère ; 2005-....)
Jury : Président / Présidente : Christophe Destombe
Examinateurs / Examinatrices : Flora Vincent, Erik Selander
Rapporteurs / Rapporteuses : Julia Kubanek, Assaf Vardi

Mots clés

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Résumé

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La communication chimique, impliquant la production et la détection de signaux moléculaires, joue un rôle essentiel dans les interactions entre les espèces. Cette communication est cruciale pour des fonctions telles que l'attraction sexuelle, la délimitation du territoire, la recherche de nourriture et la défense. Au cours de cette thèse, nous avons exploré cette communication entre un parasite répandu au sein du plancton marin, mais encore mal compris, Amoebophrya ceratii, et son hôte, Scrippsiella acuminata, un dinoflagellé capable de produire des efflorescences colorées. Ce parasite est un modèle intéressant car il tue inévitablement son hôte pour accomplir, en moins de deux jours, son cycle infectieux, et possède un spectre d'hôte très restreint. Ce travail de thèse s'est initialement concentré sur l'étude du stade libre du parasite. Le premier chapitre révèle l'existence de deux types de spores, l'une infectieuse et l'autre dédiée à la reproduction sexuée. Nous montrons également qu'une cellule hôte infectée produit un type unique de spore, et que le déterminisme de produire l'une ou l'autre de ces spores est certainement induit bien avant l'infection. Le deuxième chapitre décrit les changements métaboliques chez les parasites pendant l'infection, suggérant un potentiel mécanisme de défense de l'hôte. Le troisième chapitre évalue la capacité chimiotactique des spores, une étape cruciale pour l'infection par l'utilisation de la microfluidique. Dans l'ensemble, cette thèse apporte de nouvelles perspectives sur la biologie de ce parasite, mettant en lumière des aspects clés de sa biologie, de sa communication chimique, et de son interaction avec les hôtes. Elle a généré énormément de données qui restent encore à exploiter, ouvrant la voie à des recherches futures pour mieux comprendre la reproduction sexuée, la chimiotaxie et d'autres aspects de la biologie de ces parasites dans le plancton marin.