Contribution des myosines non-musculaires lors de l'élongation embryonnaire de C. elegans
Auteur / Autrice : | Kelly Molnar |
Direction : | Michel Labouesse, Martine Ben Amar |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et développement |
Date : | Soutenance le 14/04/2023 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Complexité du vivant (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de biologie du développement (Paris ; 1997-....) - Laboratoire de physique de l'ENS (Paris ; 2019-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Devaux |
Examinateurs / Examinatrices : Renaud Legouis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Pujol, Anne-Cécile Reymann |
Mots clés
Résumé
La morphogenèse de l'embryon de C. elegans est caractérisée par un allongement quadruple, qui se produit sans aucune division ou intercalation cellulaire. Ce processus de changement de forme cellulaire se produit en deux étapes distinctes, dont la seconde est déclenchée par un apport mécanique des muscles. Les deux étapes nécessitent de l'actomyosine dans l'épiderme. Ce travail est une investigation de la deuxième étape, notamment l'interaction entre les muscles et l'épiderme, et le rôle précis des deux myosines non musculaires NMY-1 et NMY-2. Cette paire de moteurs moléculaires est essentielle pour l'allongement, leur inhibition à l'aide de mutants sensibles à la température ayant provoqué un arrêt immédiat, malgré l'apport mécanique continu des muscles. De plus, après l'arrêt, les myosines peuvent retrouver leur état fonctionnel et l'allongement peut reprendre. Il a également été démontré ici que des moteurs de myosine inactifs forment des agrégats dans l'épiderme. Il est probable que cette paire de myosines soit chargée de tirer les câbles d'actine circonférentiels de l'épiderme l'un vers l'autre, ce qui fournit la force nécessaire à l'allongement.