Les murs de la paix de Belfast : quel rôle depuis les accords de paix de 1998 ?
Auteur / Autrice : | Ann Brach |
Direction : | Christophe Gillissen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures étrangères |
Date : | Soutenance le 22/06/2023 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe de recherche interdisciplinaire sur la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Amérique du Nord (Caen ; 2008-....) |
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Peyronel |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Groutel, Fabrice Mourlon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Groutel, Fabrice Mourlon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Entre 1969 et 1998, le conflit nord-irlandais a fait approximativement 3600 victimes y compris à Belfast et aboutit à la construction de murs, les « murs de la paix ». Afin d’éviter les violences sectaires, les murs ont joué un rôle protecteur et rassurant auprès de la population. Les communautés catholiques/nationalistes et protestantes/unionistes divisées depuis août 1969, se sont installées sur des territoires confessionnels distincts : à l’ouest les catholiques et les protestants à l’est et au nord de Belfast sans oublier l’enclave de Short Strand, à l’est de la capitale. Les élus de Stormont considèrent que la présence des murs est nécessaire et ont validé cette décision en renforçant la construction d’autres structures verticales, le dernier datant de 2008. Malgré bon nombre de propositions et de dialogues, les communautés restent divisées. Tous les efforts sont faits pour que les discussions entre groupes antagonistes évoluent vers un vivre ensemble, et le processus de paix se poursuit avec lenteur. Cependant défier les murs et les démolir est un travail de fond qui doit prendre en compte les difficultés économiques et sociales de cette population dont c’est la réalité de tous les jours.