Développement et caractérisation d'un dosimètre à scintillation dédié au CBCT en IGRT et étude exploratoire de l'effet des doses CBCT dans la réparation de l'ADN
Auteur / Autrice : | Christian Popotte |
Direction : | Didier Paul, Mélodie Munier, Audrey Bouchet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique Médicale |
Date : | Soutenance le 14/09/2023 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut national de la santé et de la recherche médicale (France) (Unité (1296)) |
Jury : | Président / Présidente : Jérôme Lamartine |
Examinateurs / Examinatrices : Didier Paul, Jérôme Lamartine, Grégory Delpon, Régine Gschwind, Guillaume Vogin, Noëlle Pierrat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Grégory Delpon, Régine Gschwind, Guillaume Vogin |
Mots clés
Résumé
Au cours d'un traitement de radiothérapie externe, plusieurs paramètres dépendants du patient peuvent entrainer une modification de la distribution de dose par rapport à la distribution planifiée (e.g. variation du positionnement du patient, de l'anatomie, mouvements intra-fraction). Afin de vérifier ces paramètres lors des sessions de traitement, une des solutions les plus utilisées est le cone-beam computed tomography (CBCT). Historiquement, en raison de l'absence de solution technologique adaptée et malgré les recommandations de nombreuses institutions, la mesure et l'enregistrement des doses d'imagerie lors du traitement et le contrôle qualité dosimétrique des systèmes d'imagerie en radiothérapie n'est que très rarement voire jamais réalisé. Néanmoins en raison de son utilisation grandissante, la dose provenant du CBCT constitue une part non négligeable de la dose totale à l'issue du traitement (jusqu'à 10cGy par session). A cela s'ajoute un volume irradié par l'imagerie souvent plus large que le faisceau de traitement, menant à l'irradiation involontaire des organes à proximité. De plus, la radiobiologie des faibles doses d'imagerie (< 100 mGy) fait encore l'objet de débat. En particulier, à notre connaissance la possibilité de réponse adaptative due aux faibles doses d'imagerie en radiothérapie n'a pas encore été évaluée à ce jour. Dans ce contexte, le travail réalisé durant cette thèse se propose de répondre à deux objectifs : Développement et caractérisation d'un dosimètre à scintillation pour l'imagerie CBCT en radiothérapie externe. Etude de l'effet des faibles doses d'imagerie volumique sur la réparation de l'ADN des tissus sains en radiothérapie externe.