Thèse soutenue

Diffraction électromagnétique par une couche mince de nanoparticules réparties aléatoirement : développement asymptotique, conditions effectives et simulations.

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Auteur / Autrice : Amandine Boucart
Direction : Sonia Fliss
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées
Date : Soutenance le 04/04/2023
Etablissement(s) : Institut polytechnique de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de mathématiques Hadamard (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement opérateur d'inscription : École nationale supérieure de techniques avancées (Palaiseau, Essonne ; 1970-....)
Laboratoire : Laboratoire Propagation des Ondes : Étude Mathématique et Simulation (Paris ; Rocquencourt) - École nationale supérieure de techniques avancées (Palaiseau). Unité de Mathématiques Appliquées
Jury : Président / Présidente : François Alouges
Examinateurs / Examinatrices : Sonia Fliss, Frédéric Legoll, Victor Péron, Bérangère Delourme, Agnès Maurel, Régis Cottereau
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Legoll, Victor Péron

Résumé

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Nous considérons le problème de diffraction, en régime harmonique, d’une onde plane électromagnétique par un objet inhomogène recouvert d’une couche très fine de petites particules parfaitement conductrices distribuées aléatoirement. Nous cherchons à quantifier l’effet de cette couche sur le coefficient de réflexion. La taille des particules, leur espacement et l’épaisseur de la couche sont du même ordre mais petites par rapport à la longueur d’onde incidente et les dimensions de l’objet. Deux difficultés apparaissent : (1) Résoudre numériquement les équations de Maxwell dans ce contexte est extrêmement coûteux en terme de taille mémoire et de temps calcul; (2) la répartition des particules n'est pas connue pour un objet donné. Nous allons supposer que c'est une réalisation d'une répartition supposée aléatoire.Pour contourner ces difficultés, nous proposons alors un modèle effectif, à l’aide d’un développement asymptotique multi-échelle de la solution, où la couche de particules est remplacée par une condition aux bords effective, prescrite sur une surface située au-dessus des particules. Les coefficients qui interviennent dans la condition nécessite la résolution de problèmes, dits de cellule, posés un demi-espace recouvert d'une couche de particules, de taille unitaire, réparties aléatoirement.