Thèse soutenue

Bases moléculaires de la synergie LEAFY-UFO au cours du développement floral

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Philippe Rieu
Direction : François Parcy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie végétale
Date : Soutenance le 03/02/2023
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie et science du vivant (Grenoble ; 199.-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physiologie cellulaire végétale (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Gwyneth Ingram
Examinateurs / Examinatrices : Martin Kater, Fabienne Hans
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Laufs, Simon Rüdiger

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Le développement des fleurs est crucial pour le succès reproductif des plantes. Cette étape du développement nécessite une reprogrammation génétique profonde, avec l'activation de gènes spécifiques à la fleur. Chez les angiospermes, le facteur de transcription (FT) LEAFY (LFY) est un régulateur clé de ce processus. Des études précédentes ont montré que LFY agit avec des cofacteurs qui spécifient spatialement son activité. Le cofacteur de LFY le mieux décrit est la protéine à F-box UNUSUAL FLORAL ORGANS (UFO). Cependant, comment UFO régule l'activité de LFY au niveau moléculaire restait incompris.J'ai d'abord montré que le rôle d'UFO en tant que composant d'un complexe E3 ligase n’était pas essentiel à sa fonction in planta. Puis j'ai montré que LFY et UFO agissent en formant un complexe qui reconnaît des éléments cis spécifiques. La caractérisation structurale de ce complexe a révélé qu’UFO se lie à la fois à LFY et à une séquence précise d'ADN, expliquant son rôle de cofacteur transcriptionnel. Enfin, des données préliminaires suggèrent que la formation du complexe LFY-UFO est conservée au sein des angiospermes et des plantes sans fleurs. Ainsi, cette étude présente un cas original chez les plantes où une protéine à F-box agit principalement comme cofacteur de transcription par sa capacité à lier l'ADN.Une deuxième partie de ma thèse a été consacrée à l'étude des gènes Arabidopsis LSH Oryza G1 (ALOG), une classe de FTs spécifique aux plantes et régulée par LFY. Peu de données étaient disponibles dans la littérature sur leurs propriétés biochimiques, et je me suis concentré sur l'interaction du domaine ALOG avec l'ADN. J'ai montré que plusieurs protéines ALOG lient toutes le même motif d'ADN et j’ai caractérisé le mécanisme de liaison à l’ADN.