Thèse soutenue

Écrire-désécrire : les paradoxes de la fin dans la métafiction contemporaine de langue anglaise (Mark Z. Danielewski, Alasdair Gray, Lance Olsen, Will Self)

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Auteur / Autrice : Anthony Remy
Direction : Camille ManfrediMarie-Christine Agosto
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, littératures et civilisations anglophones, études irlandaises, américaines, études culturelles
Date : Soutenance le 24/11/2023
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues - Bretagne (Rennes ; 2022-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Héritage et Création dans le Texte et l'Image
Jury : Président / Présidente : Georges Letissier
Examinateurs / Examinatrices : Camille Manfredi, Marie-Christine Agosto, Georges Letissier, Armelle Parey, Marie-Odile Pittin-Hédon
Rapporteurs / Rapporteuses : Armelle Parey, Marie-Odile Pittin-Hédon

Résumé

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Le monde actuel est marqué du sceau de la fin : une menace imminente et plurielle qui concerne non seulement l’humanité tout entière et son univers terrestre, mais également la littérature comme moyen de se raconter et de raconter le monde. Parmi les auteurs qui se sont emparés du thème de la fin, certains l’explorent par le biais d’une écriture autoréflexive et métafictionnelle qui, telle une désécriture, nie voire annule l’idée de clôture narrative. S’appuyant sur un corpus ultracontemporain et transnational sélectionné parmi les métafictions de deux auteurs britanniques, Alasdair Gray et Will Self, et de deux auteurs nord-américains, Mark Z. Danielewski et Lance Olsen, ce travail se propose d’éclairer la manière dont ces quatre auteurs thématisent et mettent en scène la fin aux niveaux diégétique, narratif et textuel de leurs romans. Autant de fins diverses, temporelles, spatiales et discursives, qui sont constamment repoussées, laissant transparaître sinon un remède à la « déliaison » du monde contemporain, du moins un désir de renouveau de l’écriture littéraire et de l’art de raconter.