Thèse soutenue

Vitesses verticales et dynamique de fine échelle

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Auteur / Autrice : Caroline Comby
Direction : Stéphanie BarrillonAnne Petrenko
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanographie
Date : Soutenance le 27/11/2023
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de l'environnement (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut méditerranéen d'océanologie (Marseille ; Toulon ; 2012-....)
Jury : Président / Présidente : Anne Molcard
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie Barrillon, Anne Petrenko, Bruno Blanke, Rosemary Anne Morrow, Francesco D'Ovidio, Frédéric Cyr, Xavier Capet
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Blanke, Rosemary Anne Morrow

Résumé

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Les fines échelles océaniques (de 0.1 à 100 km, durée de vie de quelques jours à quelques semaines), caractérisées par des structures de type tourbillons, fronts ou filaments, sont génératrices de vitesses verticales et jouent un rôle clé dans l’équilibre global des océans en impactant les échanges verticaux fortement corrélés au changement climatique (sels nutritifs, carbone, micro-organismes marins). Ces structures sont naturellement présentes dans l’océan mais leur évolution rapide rend l’échantillonnage in situ particulièrement difficile. Ainsi, les vitesses verticales, d’un à deux ordres de grandeur plus petites que les vitesses horizontales, ont longtemps été simplement paramétrées ou négligées car considérées comme non mesurables. Les objectifs de cette thèse sont de relever ce défi par l’élaboration de techniques innovantes et performantes pour la mesure in situ des vitesses verticales, ainsi que de comprendre leur l’influence dans les fines échelles. Le premier axe de cette thèse est le développement de deux nouvelles méthodologies permettant la mesure in situ des vitesses verticales avec une précision adaptée à l’ordre de grandeur cible (quelques 10-3 m s-1). Cet axe a abouti au free fall ADCP et au Vertical Velocity Profiler, prenant appui sur des tests en environnement semi-contrôlés et en mer, ainsi que sur trois campagnes océanographiques : FUMSECK (2019), PROTEVS-Gascogne (2022), et BIOSWOT-Med (2023). Le second axe correspond à l’approfondissement de méthodologies couramment rencontrées dans l’étude des vitesses verticales océaniques, par l’analyse de données d’ADCP, d’un modèle numérique de circulation océanique (SYMPHONIE), mais également par la résolution de l’équation-ω. Ces approches ont été appliquées dans le cadre du projet FUMSECK, permettant d’analyser l’influence des mouvements verticaux sur la dynamique phytoplanctonique.