La cognition des formes géométriques chez l’humain, une fenêtre sur la représentation mentale des concepts abstraits
Auteur / Autrice : | Mathias Sablé-Meyer |
Direction : | Stanislas Dehaene |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences et sciences cognitives |
Date : | Soutenance le 18/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Neuroimagerie cognitive (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2006-....) |
Établissement de préparation de la thèse : Collège de France (1530-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Mamassian |
Examinateurs / Examinatrices : Stanislas Dehaene, Pascal Mamassian, Adrien Meguerditchian, William Tecumseh Fitch | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Adrien Meguerditchian, Nora Newcombe |
Mots clés
Résumé
Le langage naturel n’est pas la seule capacité cognitive qui distingue les humains. Dans cette thèse, je défends l’idée que la cognition humaine des formes géométriques passe par un langage mental. Dans une tâche de détection d’intrus, le comportement d’humains est homogène et se distingue de celui des babouins dans son utilisation de propriétés symboliques comme la présence d’angles droits. Grâce à une dissociation visuelle/symbolique, je rends compte de cette différence, et je modélise les processus neuronaux de la perception de formes obtenus en imagerie cérébrale chez l’humain. Je fournis aussi des preuves préliminaires de l’existence de la stratégie symbolique chez le nourrisson. Enfin, je propose une version explicite de langage mental de la géométrie.