Thèse soutenue

Les relations spatiales dans le raisonnement : un modèle computationnel

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Auteur / Autrice : François Olivier
Direction : Paul Égré
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 24/03/2022
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jean-Nicod (Paris) (2002-....)
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Laure Vieu
Examinateurs / Examinatrices : Paul Égré, Laure Vieu, Igor Douven, Carl Peter Leslie Schultz, Valeria Giardino, Salvador Mascarenhas
Rapporteurs / Rapporteuses : Igor Douven, Carl Peter Leslie Schultz

Mots clés

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Résumé

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Les études en psychologie du raisonnement spatial se concentrent généralement sur des problèmes de positionnement d'objets, comme par exemple "A est à gauche de B, C est à droite de B, où est A par rapport à C ?". Le modèle computationnel PRISM simule en détail les processus psychologiques qui nous permettent de résoudre ce genre de problèmes, notamment en intégrant des éléments cognitifs pertinents comme les limites attentionnelles. Toutefois, aucun modèle computationnel ne semble exister pour modéliser nos raisonnements sur d'autres types de relations, comme l'inclusion de cercles, ou celles utilisées en géométrie. Cette thèse propose un tel modèle, notamment en combinant les principes psychologiques déjà présents dans PRISM avec les possibilités offertes par le récent outil computationnel Answer Set Programming Modulo Theories for the Qualitative Spatial domain ASPMT(QS). En outre, des théories de linguistique cognitive nous autorisent à utiliser ce modèle sur une plus large partie du langage. Cela permet d'apporter un éclairage nouveau sur certains sujets en sciences cognitives, comme par exemple l'étude des connecteurs logiques.