Thèse soutenue

Trois essais en finance durable

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Auteur / Autrice : Quentin Moreau
Direction : Édith Ginglinger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Finance
Date : Soutenance le 06/09/2022
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale SDOSE (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris) - Centre de Recherche sur la gestion et la Finance - DRM UMR 7088 / CEREG
établissement opérateur d'inscription : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....)
Jury : Président / Présidente : François Belot
Examinateurs / Examinatrices : Édith Ginglinger, François Belot, Patricia Crifo, Luc Paugam, Yannick Le Pen
Rapporteurs / Rapporteuses : Patricia Crifo, Luc Paugam

Résumé

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Cette thèse doctorale est composée de trois articles de recherche ayant trait à la finance durable. Le premier article propose une nouvelle méthode de mesure du risque climatique et l’applique aux institutions financières européennes. Ses résultats mettent en évidence que, contrairement au risque physique, le risque de transition est porteur de risque systémique. En analysant les caractéristiques corrélées avec nos indicateurs, cet article montre que les institutions financières exposées au risque de transition diffèrent des institutions exposées aux risques physiques. Le deuxième article étudie les effets informationnels des initiatives de soutenabilité dans lesquelles certaines entreprises s’engagent. Il montre que les entreprises arrivent à attirer l’attention des investisseurs individuels via ces initiatives, mais aussi l’attention des participants de marché professionnels et des agences de notation environnementale dans certains cas. Le troisième article analyse les choix de financement de très grandes entreprises sur un échantillon international couvrant la période 2010-2019. Ses résultats indiquent que le risque climatique physique est devenu un déterminant important de la structure financière des firmes sur les années récentes. Les entreprises les plus exposées au risque physique tendent en effet à se financer plus par capitaux propres et moins par dette après 2015.