Thèse soutenue

Simulateurs de conduite et adéquation architecture / modèles : impact sur le « mal du simulateur »

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Auteur / Autrice : Pauline Michel
Direction : Stéphane EspiéSamir Bouaziz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Robotique
Date : Soutenance le 19/12/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication
Partenaire(s) de recherche : référent : Faculté des sciences d'Orsay
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l'ingénierie et des systèmes (2020-....)
Laboratoire : Systèmes et applications des technologies de l'information et de l'énergie (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2002-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Blazevic
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Rémy Chardonnet, Kurosh Madani, Abderrahmane Kheddar, Laure Leroy
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Rémy Chardonnet, Kurosh Madani

Résumé

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E « mal du simulateur », qui s’apparente jusqu’à un certain point au mal des transports, est particulièrement problématique. La compréhension des causes du mal du simulateur et l'identification de procédés pour réduire l’occurrence de ce dernier sont des enjeux importants dans la mesure où elle introduit un biais double dans les résultats acquis : la population étudiée est filtrée « à la porte » et où le conducteur qui souffre de mal du simulateur risque d’avoir des comportements de conduite altérés.L'hypothèse que nous défendons dans le cadre de cette thèse concerne la relation entre « contrôlabilité » du système (le simulateur) et mal du simulateur. En simulation de conduite, le conducteur fait partie intégrante de la boucle : il initie les mouvements et reçoit les réponses du système. Notre hypothèse est que, dans ce cadre, un mauvais contrôle du déplacement du véhicule simulé induit des déplacements erratiques, perçus par le conducteur comme ne correspondant pas à ses attentes (du fait de son expérience de conduite antérieure) et donc non-acceptables.Pour tester cette hypothèse, nous avons repensé les modalités d’interfaçage conducteur/simulateur d’un simulateur de conduite moto préexistant : architecture matérielle et logicielle, structure capteurs/actionneurs de la colonne de direction, modèle de véhicule implémenté. Le simulateur, dans sa version actuelle, permet un meilleur degré de contrôlabilité par le conducteur pour des vitesses de déplacement moyennes à hautes.