Thèse soutenue

Des neurones dopaminergiques transmettent un signal d’inhibition du sommeil des neurones d'horloge DN1p aux neurones du corps en éventail qui régulent l'homéostasie du sommeil chez Drosophila melanogaster
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Auteur / Autrice : Georges Farkouh
Direction : François Rouyer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 08/03/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Signalisations et réseaux intégratifs en biologie
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des neurosciences Paris-Saclay (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....)
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Life Sciences and Health (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Sylvie Granon
Examinateurs / Examinatrices : Guillaume Isabel, Armelle Rancillac, Serge Birman, Laurent Seugnet
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Isabel, Armelle Rancillac

Résumé

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On pense que les rythmes veille-sommeil sont régulés par deux processus distincts pilotés par l'horloge circadienne et le système homéostatique. L'horloge circadienne du cerveau de la drosophile est présente dans plusieurs groupes neuronaux qui déterminent le cycle veille-sommeil. Il a été démontré que le groupe DN1p affecte le sommeil et semble avoir à la fois des fonctions de promotion et d'inhibition du sommeil. Nous montrons ici qu'un sous-ensemble de DN1p inhibe le sommeil par le biais du neuropeptide DH31, tandis qu'un sous-ensemble de DN1p glutamatergiques favorise le sommeil. Nous identifions ensuite un nouveau circuit en aval reliant les DN1ps inhibiteurs du sommeil aux neurones dFB promoteurs du sommeil pour inhiber le sommeil nocturne par le biais de la signalisation dopaminergique. Nous proposons un modèle dans lequel les neurones dopaminergiques PPM2 suppriment le sommeil nocturne en recevant une entrée excitatrice des neurones de l'horloge DN1p et en inhibant les neurones dFB favorisant le sommeil. Ces données révèlent un nouveau circuit reliant l'horloge circadienne au système homéostatique du sommeil. De plus, les neurones PPM2 sont connus pour favoriser l'alimentation en protéines par rapport aux glucides, ce qui suggère qu'ils pourraient coupler le sommeil et le comportement d'alimentation en protéines.