Thèse soutenue

Prendre le fusil pour défendre ou renverser les autorités : Les Gardes nationales de Lyon et de Marseille de 1830 à 1871
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Auteur / Autrice : Mathias Pareyre
Direction : Sylvie Aprile
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 08/10/2022
Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherches historiques du Septentrion (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Manuela Martini
Examinateurs / Examinatrices : Matthieu De Oliveira, Mathilde Larrère
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Daumalin, Louis Hincker

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'ambition de ce travail, qui propose une étude comparatiste entre les Gardes nationales de Lyon et de Marseille de 1830 à 1871, est de retrouver les gardes nationaux : il s'agit de renouveler l'histoire de la milice citoyenne, en s'appuyant notamment sur une lecture sociale et anthropologique, afin de saisir les conséquences individuelles et collectives que le service a sur les gardes nationaux, et d'identifier les rôles ainsi que les comportements joués et adoptés par ces derniers au cours des révolutions et des insurrections qui ont lieu dans ces deux villes au cours de la période. Ce projet part d'un double postulat : le recours à ces champs historiographiques peut permettre une meilleure compréhension de la Garde nationale, et inversement, la force citoyenne constitue une porte d'entrée majeure tout autant qu'inédite pour enrichir l'histoire sociale, spatiale et urbaine. Cette recherche s'organise en quatre parties, précédées d'un chapitre liminaire. Les première, troisième et quatrième reprennent les trois temps bien distincts pendant lesquels les gardes nationaux prennent les armes : en révolution afin de réorganiser la milice citoyenne et défendre l'instauration du nouveau régime, au quotidien pour assurer le service régulier dont ils ont la charge, et en insurrection afin de prendre part aux combats de part et d'autre de la barricade. La deuxième partie prend quant à elle à bras le corps l'un des angles morts de l'historiographie de la Garde nationale, à savoir l'armement des gardes nationaux. Elle éclaire donc les trois autres parties et permet de mieux comprendre les comportements des gardes au cours de ces trois grands moments.