La couche limite des régimes d'alizés et la sensibilité climatique
Auteur / Autrice : | Anna Lea Albright |
Direction : | Sandrine Bony, Bjorn Stevens |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique du climat |
Date : | Soutenance le 18/03/2022 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de météorologie dynamique (Palaiseau, Essonne ; 1968-....) |
Jury : | Président / Présidente : Francis Codron |
Examinateurs / Examinatrices : Florent Brient, Marie Lothon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Cathy Hohenegger, Kerry A Emanuel |
Mots clés
Résumé
La réponse des nuages des régimes d'alizés au réchauffement climatique reste incertaine. Elle soulève notamment la possibilité d'une sensibilité climatique élevée due à une diminution de la fraction nuageuse sous l'effet de l'interaction entre le mélange convectif, la turbulence, le rayonnement et l'environnement à grande échelle. La campagne EUREC4A (Elucidation du rôle du couplage nuage-circulation dans le climat) a apporté de nouvelles observations qui permettent de mieux comprendre la physique des régimes d'alizés, et d'apporter pour la première fois une contrainte sur la rétroaction des cumulus d'alizés basée sur les processus. Je montre d'abord comment les observations EUREC4A permettent d'approfondir la compréhension de la structure verticale caractéristique de la couche limite des alizés et des processus qui produisent cette structure. Elles amènent à revisiter certains aspects des modèles conceptuels et suggèrent un rôle plus actif des nuages dans le maintien de cette structure. Cette compréhension physique est ensuite appliquée à l'évaluation des rétroactions des cumulus d'alizés, montrant que les observations rendent peu plausibles les fortes rétroactions des cumulus d'alizés dans le réchauffement climatique.