Thèse soutenue

Étude comparative de l’emploi de trois marqueurs pragmatiques en arabe palestinien et en français

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Auteur / Autrice : Amjad Raee
Direction : Laurent PerrinMarie Baize-Varin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique
Date : Soutenance le 25/11/2022
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Université de codirection : Université Rennes 2 (1969-....)
Laboratoire : Sens, texte, informatique, histoire (Paris)
Jury : Président / Présidente : Franck Neveu
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Miller
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Moeschler, Driss Ablali

Résumé

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Cette thèse qui se divise en trois parties commence la première partie par expliquer les origines de la langue analysée, à savoir l’arabe palestinien. Cela se fait en retraçant l’histoire de l’apparition de la langue arabe jusqu’à la présence actuelle de parlers arabes. Cela permet dont de positionner la langue analysée parmi les autres variétés présentes dans le monde arabe. Le corpus qui a servi à l’analyse est ensuite présenté dans le deuxième chapitre de cette étude. Dans la deuxième partie de cette recherche a été présenté le cadre théorique. En effet, la théorie de la pertinence est présentée en détails pour montrer l’intérêt d’appliquer cette théorie à un corpus authentique oral, ce que le chercheur fait dans la dernière partie. Dans ce cadre théorique, deux sortes de marqueurs sont à considérer : les marqueurs conceptuels et les marqueurs procéduraux. Pour les premiers, ils ne sont pas essentiels à la relation entre les deux énoncés. C’est-à-dire que le locuteur peut les effacer et les remplacer sans pour autant affecter le rapport existant entre les énoncés. Quant aux seconds, ils ne sont pas effaçables car ils sont primordiaux à la compréhension du rapport entre les deux énoncés. Comme cela a été indiqué dans le deuxième chapitre consacré à la présentation du corpus, la présente recherche n’est pas quantitative. La nôtre relève plutôt d’une étude qualitative étant donnée l’analyse effectuée. Pour cette dernière, nous avons analysé nos trois MP en accordant à chaque MP un chapitre. La question principale de cette analyse était de savoir si les MP avaient une fonction principale dont découlaient des sous-fonctions. Suite à l’analyse de différents passages où ces MP étaient employés, il s’est avéré que la fonction principale de yʿni était celle de l’équivalence et de reformulation. Quant à bass, il remplissait la fonction d’opposition. Pour šū, sa fonction principale était la demande d’explication.