D’une rhétorique promotionnelle à l’observation de la dimension sociale des jardins partagés : une activité associative, une pratique, un loisir, entre sociabilité, apprentissages et gestes durables
Auteur / Autrice : | Amel Bouterraa |
Direction : | Cédric Frétigné, Cédric Frétigné |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences sociales |
Date : | Soutenance le 28/03/2022 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales (Créteil) - Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Éducatives et des pratiques Sociales / LIRTES |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Costes |
Examinateurs / Examinatrices : Cédric Frétigné, Véronique Bordes, Josiane Stoessel-Ritz, Francis Lebon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Véronique Bordes, Josiane Stoessel-Ritz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
D’une rhétorique promotionnelle à l’observation de la dimension sociale des jardins partagés : une activité associative, une pratique, un loisir, entre sociabilité, apprentissages et gestes durables.Bien loin des premières initiatives d’habitants, les jardins partagés se sont multipliés en ville. Le mouvement associatif des années 2000 s’est organisé et cette forme de jardinage collectif s’est institutionnalisée. Désormais ces potagers font partis du paysage urbain et de la vie du territoire.Les jardins partagés sont plébiscités. Ils intéressent les médias et questionnent les chercheurs notamment en raison des objectifs promus par un discours officiel qui revendique leurs bienfaits (environnementaux, urbains, citoyens et sociaux). Des recherches scientifiques explorent certains arguments de cette communication (tels que le lien social et la sociabilité) en démontrant que ces jardins forment des lieux de repli.Au-delà de la composition de ces groupes homogènes, cette thèse tend à s’approcher de la « dimension sociale » de l’activité en enquêtant auprès des associations parisiennes.Les données recueillies décriront des espaces d’actions collectives, où les usages des membres et les pratiques des participants, traduisent des besoins sociaux (tels que la nature en ville, le retour à la terre, etc.).Ce travail montrera que les dynamiques relationnelles et sociales attendues ne résultent pas des objectifs fixés par le projet institutionnel. Elles prennent forme dans la culture des petites parcelles et l’entretien des terrains, dans l’apprentissage du jardinage et les gestes qui découlent du travail de la terre.Mots-clés :Jardins partagés ; rhétorique ; entre-soi jardinier ; vies collectives ; usages et pratique ; loisirs ; dynamiques relationnelles et liens sociaux ; apprentissage et gestes durables.