Thèse soutenue

Le "folklore" multimédiatisé : l’oralité africaine dans la littérature, la bande dessinée et le film d’animation : des indépendances à nos jours

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Auteur / Autrice : Abanlan Assanvo-Kadjo
Direction : Papa Samba DiopDavid Koffi N'Goran
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance le 19/09/2022
Etablissement(s) : Paris 12 en cotutelle avec Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte d'Ivoire)
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cultures et Sociétés
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lettres, Idées, Savoirs (Créteil) - Lettres, Idées, Savoirs
Jury : Président / Présidente : Mounira Chatti
Examinateurs / Examinatrices : Papa Samba Diop, David Koffi N'Goran, Dominique Ranaivoson, Yolaine Parisot, Hans-Jürgen Lüsebrink
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Ranaivoson

Mots clés

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Résumé

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La présente étude propose de réfléchir sur les phénomènes d’autoreprésentation et / ou de représentation de la culture africaine par la multimédiatisation de ses récits oraux traditionnels d’une part et, de textes et productions médiatiques contemporains d’autre part. En dépit de l’indication temporelle figurant dans son titre, cette thèse ne se veut pas chronologique au sens strict du terme. Elle procède plutôt par une approche qui se fonde sur l’entrée en scène, en Afrique, des différentes formes médiatiques auxquelles nous nous intéressons, à savoir le livre, la bande dessinée et le film d’animation ainsi que leur capacité véhiculer cette culture orale et populaire. Ce travail de recherches met particulièrement l’accent sur les réécritures de l’épopée de Soundiata, de la légende de Pokou et du récit Aya de Yopougon. Il s’agit d’analyser les évolutions que subissent ces récits au fil des diverses réécritures médiatiques dont ils font l’objet. L’intérêt porté à ces évolutions a pour but de faire ressortir les différentes configurations que peut revêtir l’image de l’Afrique dans ces réécritures. L’étude montre comment certaines de ces configurations, bien que se réclamant de la vaste culture traditionnelle et populaire africaine, subissent une certaine forme d’actualisation à travers un recours accru des auteurs aux échanges culturels. Enfin, le caractère hétéroclite des éléments du corpus place cette réflexion dans une perspective comparatiste.