Thèse soutenue

Le seuil de Bourgogne au Paléolithique moyen récent : le cas Charentien

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marine Massoulié
Direction : Sylvain Soriano
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Préhistoire
Date : Soutenance le 28/09/2022
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Jacques Jaubert
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Soriano, Jacques Jaubert, Jean-Luc Locht, Vincent Lhomme, Liliane Meignen, Yves Pautrat
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Jaubert, Jean-Luc Locht

Résumé

FR  |  
EN

Moins connue que la Dordogne, la Bourgogne recèle néanmoins de très nombreux gisements préhistoriques datant du Paléolithique moyen récent. Depuis le début du siècle, de nombreux sites de plein air y ont été recensés et décrits. Le plus souvent une publication est consacrée à l’étude de l’industrie lithique, généralement typologique, mais la chronologie est peu connue. L’attribution de l’industrie au Paléolithique moyen est faite alors sur des critères typo-technologiques, et ces résultats sont utilisés dans des études comparatives. Depuis des décennies, il est établi que le Paléolithique moyen récent des régions septentrionales et méridionales se distingue par des traditions techniques différentes. Au Nord le technocomplexe du nord-ouest, et en allant vers le Sud des industries plus retouchées qualifiées de Moustérien Charentien de type de type Ferrassie et de type Quina. Cette notion de Charentien, en particulier dans sa variante Quina, a été souvent identifiée dans la région Bourgogne, et ainsi sont apparus des « sous faciès » régionaux, tels que le Charentien oriental, le Charentien méditerranéen, le Charentien rhodanien, ou le Charentien bourguignon. Ces différentes appellations regroupent elles des faciès similaires ? Pouvons-nous dégager des entités homogènes propres à cette région ? Nous nous proposons d’essayer de répondre aux questions posées par l’analyse de trois sites du Paléolithique moyen récent et leur révision selon une lecture technologique contemporaine, situés pour deux d’entre eux dans le département de Saône-et-Loire et pour le troisième dans la Nièvre. Il s’agit des sites de Vergisson (71), Solutré village-cave Denuziller (71), et le site de la Mouillée dans la Nièvre (58). Nous confronterons nos résultats avec ceux existant de la littérature.