Thèse soutenue

Recherches sur l'identité des nouvelles droites radicales européennes : le cas de la France et de l'Italie (1999 - 2019)

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Auteur / Autrice : Marie Tassa
Direction : Christine ManigandDidier Musiedlak
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 16/12/2022
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes Anglophone, Germanophone, Iranien, Indien et Etudes Européennes (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche Intégration dans l'espace européen (Paris)
Jury : Président / Présidente : Nonna Mayer
Examinateurs / Examinatrices : Christine Manigand, Didier Musiedlak, Nonna Mayer, Olivier Dard, Mauro Lenci, Frédéric Attal
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Dard, Mauro Lenci

Résumé

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Les élections européennes de 2019 semblent concrétiser un phénomène déjà perceptible lors du précédent scrutin, à savoir la montée en puissance de mouvements traduisant une défiance des populations à l’égard des institutions européennes. Ne délaissant pas pour autant un discours souverainiste fondé sur une exaltation du concept de nation, l’Union européenne apparaît à la fois comme un point de convergence critique mais leur permet également de dépasser une idéologie purement régionaliste ou nationaliste afin de se faire les défenseurs d’une certaine identité européenne.Cette thèse de doctorat se propose de s’intéresser à deux de ces partis devenus premières forces politiques française et italienne au sein du Parlement européen, le Rassemblement National et la Ligue. Si leurs résultats électoraux sur les scènes nationale et européenne les rendent incontournables dans le cadre de cette étude, il convient de ne pas occulter les mouvements se nourrissant également d’un contexte mêlant avènement du néolibéralisme et quête identitaire dans une Union européenne élargie.Le mouvement romain CasaPound et Les Identitaires en France offrent la possibilité de mener une étude comparative pertinente, fondée à la fois sur le nombre important de thématiques et de positionnements communs mais également sur les réseaux s’établissant entre eux. Prenant la forme d’alliances politiques, de transferts de personnes ou de passerelles idéologiques, les quatre formations étudiées s’inscrivent toutes au sein d’une même dynamique dont il convient d’analyser les principaux marqueurs idéologiques.