Thèse soutenue

Les transformations de Paris étudiées à travers l'évolution de la maison urbaine de 1780 à 1810 : projets, publications et réalité bâtie

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Auteur / Autrice : Charlotte Duvette
Direction : Jean-Philippe Garric
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 20/01/2022
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l'art (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Allan Potofsky
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Philippe Garric, Susanna Pasquali
Rapporteurs / Rapporteuses : Valérie Nègre, Antonio Brucculeri

Résumé

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L’objectif de cette thèse est de repenser la relation entre l’évolution du tissu urbain parisien et une forme d’architecture domestique mal connue : la maison urbaine. Il ne s’agit pas de revenir sur la genèse de cet habitat, mais de questionner sont état à un moment précis : 1780-1810. Cette étude contribue à faire connaître des praticiens oubliés, à faire émerger les pratiques constructives les plus répandues, ou encore à démêler le lien entre l’image des maisons publiées et leur réalité bâtie. Les lotissements engagés à la fin de l’Ancien Régime sont davantage considérés pour leur remplissage à travers le procédé du sous-lotissement et les petites transactions qui s’en suivirent. Les architectes déjà célèbres en leur temps sont étudiés au regard du pendant le moins visible de leur production. Celle de leurs confrères est observée sur un pied d’égalité, en partant du principe qu’un Michel Duval ou qu’un Guireaud de Talairac produisait des ensembles aussi intéressants que la triade Bélanger, Brongniart et Ledoux. Les caractéristiques de ces maisons urbaines protéiformes émergent de l’analyse du corpus réuni – à l’image des terrasses aménagées en jardin – et illustrent les capacités d’adaptations des maîtres d’œuvre. La prolifération d’images et de commentaires dont elles sont l’objet permettent de saisir la place qu’occupaient ces demeures non plus dans la ville, mais dans l’espace public. Ce travail favorise la réévaluation de cas d’études tantôt inconnus, tantôt lacunaires, à l’aune d’une mise en contexte nouvelle.