Recherche, chez la vache laitière, de biomarqueurs du déficit énergétique dans le lait
Auteur / Autrice : | Antoine Leduc |
Direction : | Marion Boutinaud, Fabienne Le Provost |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et physiologie animales |
Date : | Soutenance le 09/12/2022 |
Etablissement(s) : | Rennes, Agrocampus Ouest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Écologie, Géosciences, Agronomie, Alimentation (Rennes ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Physiologie, Environnement et Génétique pour l'Animal et les Systèmes d'Elevage - Génétique animale et biologie intégrative (Jouy-en-Josas,Yvelines ; 2009-....) |
Jury : | Président / Présidente : Maryline Kouba |
Examinateurs / Examinatrices : Julien Bobe, Nicolas Friggens | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Veerle Fievez, Marie-Cécile Alexandre-Gouabau |
Mots clés
Résumé
La vache laitière est très sujette au déficit énergétique, qui survient quand ses besoins énergétiques dépassent ses apports. Ce déficit affecte la production laitière et la santé animale. Sa détection précoce est donc essentielle, et des expérimentations de restrictions alimentaires sont menées pour l’étudier. L’objectif de cette thèse était d’identifier des molécules du lait affectées par des restrictions alimentaires de différentes intensités, afin de proposer un panel de biomarqueurs non invasifs du déficit énergétique, utilisable en élevage. L’étude des taux, métabolites, protéines majeures, protéomes et miRNomes du lait a permis de mettre en évidence des molécules variables reflétant l’adaptation du métabolisme mammaire au stress énergétique subit.La réponse à ces restrictions était facteur de leur intensité et certaines variables identifiées ont pu être vérifiées sur d’autres animaux lors du déficit énergétique physiologique de début de lactation. L’étude intégrative de ces données a permis de proposer 25 biomarqueurs dont certains ont été sélectionnés pour intégrer un outil utilisé en élevage : la spectrométrie moyen infra-rouge. Des équations vont être développées pour évaluer les concentrations en glutamate, acide urique et isocitrate via ces spectres et seront utilisées avec celles déjà existantes évaluant le taux de lactose et les concentrations en acides gras, afin de constituer un panel de biomarqueurs du déficit énergétique. La validation de cet outil reste à réaliser mais, si sa fiabilité est confirmée, il permettra un meilleur suivi du bilan énergétique des vaches laitières et aidera à améliorer leur santé, leur bien-être et leur productivité.