Thèse soutenue

La nature au foyer : les animaux apprivoisés au XVIIIe et début du XIXe siècle
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Auteur / Autrice : Clotilde Boitard
Direction : Michel Biard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 05/12/2022
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Groupe de recherche d'histoire (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2004-....)
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Serna
Examinateurs / Examinatrices : Michel Biard, Éric Baratay, Anna Bellavitis, Dalila Bovet, Hervé Leuwers
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Baratay

Résumé

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La relation des Européens a la nature et aux animaux est bouleversée dès le XVIIIe siècle. D’un coté, nombreux sont les hommes curieux de leur environnement et du monde vivant sous toutes ses formes et sur tous les continents. D’un autre cote, la préemption de territoires, de matières premières, de marchandises et d’êtres vivants s’amplifie durant cette même période. Dans ce contexte, une multitude d’animaux sont captures pour l’agrément, l’amusement. Parmi eux se trouvent majoritairement des oiseaux parfois natifs du bout du monde, comme les perroquets. D’autres sont élevés en captivité, tels les serins de Canaries. Tous sont acheminés vers les cités européennes et font l’objet d’un commerce de plus en plus conséquent, notamment via la presse d’annonces. Plus ou moins bien soignés et nourris, ces animaux, en particulier les oiseaux, sont très souvent dresses, en témoignent les nombreux traites d’élevage. En effet, certains parlent, d’autres chantent des airs de musique. D’aucuns développent également de fortes relations affectives avec leur nouvel entourage. Si les hommes possèdent une technique pour les élever, ces animaux se laissent transformer pour leurs propres raisons, malgré les déconvenues y attachées.