Thèse soutenue

L'éclat de la gloire ou la raison cachée : études des concepts de gloire et d'honneur dans la philosophie de G.W. Leibniz.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Gabriel Meyer-Bisch
Direction : Gilles Olivo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie, épistemologie
Date : Soutenance le 20/06/2022
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Identité et subjectivité (Caen ; 1996-....)
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Vincent Carraud, Arnaud Pelletier, Paul Rateau, Maria Rosa Antognazza
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Carraud, Arnaud Pelletier

Résumé

FR  |  
EN

L’étude de la gloire n’a pas fait l’objet d’une étude approfondie depuis les travaux décisifs de Jean Baruzi. Notre intention est de montrer que, conformément à l’intuition de Baruzi, la gloire est essentielle pour comprendre l’entreprise philosophique de G.W. Leibniz. La gloire n’est pas seulement un concept à vocation théologique, qui ne s’appliquerait que dans la perspective – religieuse – des écrits iréniques ; au contraire, son application dans le domaine du droit, de la morale, de la métaphysique et dans les plans d’instauration de sociétés des sciences manifeste que le concept occupe une place inhabituelle, si l’on en reste au rôle qui lui est traditionnellement dédié.Notre travail consiste à montrer que la de gloire est nécessaire pour comprendre le développement des concepts d’harmonie et de raison à rendre, il révèle une triple relation de subordination, d’équivalence et d’anticipation. Comprise d’abord comme fondement du droit, la gloire se trouve subordonnée à la notion d’harmonie ; elle apparaît également comme un concept qui anticipe et équivaut au concept de raison, ce qui transparaît dans les usages antérieurs du concept, mais aussi par l’usage proprement leibnizien dans la période de la maturité. Une telle enquête permet ainsi de réévaluer, par contrecoup et en fonction des périodes, la place et la relation de la physique et de la métaphysique, ainsi que le statut de l’éthique et de la théologie dans la pensée de Leibniz.