Auteur / Autrice : | Eléonore Dijoux |
Direction : | Antoine Magnan, Grégory Bouchaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine et santé |
Date : | Soutenance le 08/07/2022 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : L'Unité de Recherche de l'Institut du Thorax (Nantes) - unité de recherche de l'institut du thorax UMR1087 UMR6291 |
Jury : | Président / Présidente : Isabella Annesi-Maesano |
Examinateurs / Examinatrices : Delphyne Descamps, Antoine Roquilly | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Bonniaud, Cécile Chenivesse |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’asthme est la 4e maladie chronique mondiale et touche plus de 300 millions de patients dans le monde entier. Il s’agit d’une pathologie complexe, caractérisée une grande diversité de phénotypes, parmi lesquels il existe l’asthme allergique dont plus de 70% des patients exacerbent à cause de l’acarien. Dans l’asthme allergique, il existe d’autre niveau de diversité comme l’endotype et l’atteinte de la fonction respiratoire. Ces niveaux de diversité compliquent la mise en place d’une stratégie thérapeutique efficace. La réponse l’allergie se découpe en deux phases : la sensibilisation puis la réaction. La sensibilisation est une phase asymptomatique. C’est l’étape de l’initiation de l’allergie où le système immunitaire va inhiber ses acteurs tolérogènes pour favoriser ceux de l’inflammation spécifiquement dirigés contre l’allergène. Lors d’une rencontre ultérieure avec celui-ci, une réponse inflammatoire sera déclenchée conduisant ainsi à une réaction allergique symptomatique. La sensibilisation intervient au niveau de nos barrières biologiques, qui se trouvent lésées soit par une cause génétique, soit par l’agression de l’allergène ou par des facteurs environnementaux. Nous avons étudié l’impact de la sensibilisation dans la physiopathologie de l’asthme allergique en utilisant trois de nos barrières physiologiques les plus exposées: les barrières respiratoires, digestives et cutanées. Nous avons montré que nous pouvions induire des phénotypes d’asthme différents en fonction de la voie de sensibilisation.