Auteur / Autrice : | Marco Longo |
Direction : | Jean-Michel Wittmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, Littératures et Civilisations |
Date : | Soutenance le 10/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ECRITURES - Centre de Recherche «écritures» (Metz) |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Roelens |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Wittmann, Anna Frabetti, Clara Debard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Roelens, Anna Frabetti |
Mots clés
Résumé
Certains thèmes, procédés littéraires et questionnements éthiques développés par Gide, (le jeu théâtral et la vraie vie, les masques et la recherche de l'identité, les multiples points de vue sur une vérité insaisissable, l'humorisme, l'ambivalence de la figure féminine), font écho à ceux d'un autre grand auteur et Prix Nobel, Luigi Pirandello. Une lecture de la production gidienne (journal, romans, pièces, traductions, adaptations) à la loupe pirandellienne a ouvert de nouvelles perspectives sur l'œuvre de Gide et sur son univers littéraire à travers une réflexion, d'un côté, sur les rapports de Gide avec l'Italie et de Pirandello avec la France pendant les années vingt et trente, de l'autre côté, sur la notion gidienne d'influence, pour comprendre dans quelle mesure les points de convergence entre les deux auteurs ont été les effets indirects d'un contexte historique et culturel commun ainsi que d'une multitude de « passeurs » et de « médiateurs », ou bien le résultat d'une rencontre réelle et d'une influence acceptée.