Thèse soutenue

Evaluation d'un programme interventionnel visant l'optimisation de la prise en charge dans le domaine de la santé mentale et de l'épilepsie à Madagascar

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Auteur / Autrice : Sedera aurelien Mioramalala
Direction : Farid BoumedieneClaude Arsène Ratsimbasoa
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé Publique / Epidémiologie
Date : Soutenance le 23/06/2022
Etablissement(s) : Limoges en cotutelle avec Université de Fianarantsoa (Madagascar)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Biologiques et Santé (Limoges ; 2018-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Epidémiologie des Maladies Chroniques en zone Tropicale
Jury : Président / Présidente : Pierre-Marie Preux
Examinateurs / Examinatrices : Roger Marie Rafanomezantsoa, Pierre-Emile Bruand
Rapporteurs / Rapporteuses : Karine Pérès-Bouchet, Pascale Salameh

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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IntroductionDes initiatives pour la prise en charge de l'épilepsie et de la santé mentale (campagnes de sensibilisation, formations, etc.) ont été menées dans 5 des 22 régions de Madagascar entre 2013 et 2018. Notre objectif principal était d'évaluer l'efficacité à long terme de ces initiatives (soit 2 à 5 ans plus tard).Méthodes Il s'agit d'une étude quasi expérimentale (zones d'intervention vs zones contrôle) évaluant 6 enquêtes (i) CAP population générale, (ii) outils pour les scolaires, (iii) médecins généralistes CAP, (iv) diagnostics et conformité des prescriptions, (v) les consultations à différents niveaux du système de santé, et (vi) la disponibilité et l'accessibilité des traitements.RésultatsLes scores CAP de la population générale et du personnel soignant sur l'épilepsie étaient significativement plus élevés dans la zone d'intervention. Indépendamment de la zone ou de la population enquêtée, les CAP présentaient des taux de troubles mentaux plus faibles. Les consultations étaient plus fréquentes dans les zones d'intervention, telles que les centres de santé de base pour l'épilepsie et les hôpitaux régionaux pour les maladies mentales. Le niveau d'observance des diagnostics et des prescriptions était plus élevé dans la zone d'intervention, mais après l'audit des spécialistes, il a été classé comme « moyen ». Enfin, le secteur privé, avec une offre diversifiée, mais une accessibilité financière limitée, assure une très bonne disponibilité des traitements (>90 %).ConclusionCes résultats seront portés à l'attention des autorités sanitaires dans le cadre des efforts visant à les soutenir.