Thèse soutenue

Contrôle, surveillance et promotion des eaux-de-vie Quel rôle pour l’État ? Angoumois, Aunis, Saintonge et sud Poitou (1709-1870)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Micaël Belleaubre
Direction : Mickaël Augeron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain
Date : Soutenance le 04/03/2022
Etablissement(s) : La Rochelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Euclide (La Rochelle ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Bruno Marnot
Examinateurs / Examinatrices : Mickaël Augeron, Bruno Marnot, Marguerite Figeac-Monthus, Thierry Sauzeau, Stéphanie Lachaud-Martin
Rapporteurs / Rapporteuses : Marguerite Figeac-Monthus, Thierry Sauzeau

Résumé

FR  |  
EN

Au XVIIIe siècle, la production des eaux-de-vie est la principale activité économique d’un territoire limité dont le marché de référence devient Cognac. De nombreux métiers sont impliqués dans l’élaboration de ces produits avant et après le passage à l’alambic. Rapidement, des taxes sont appliquées sur ces boissons. L’État trouve ainsi de nouvelles ressources d’autant que toute la société est concernée, malgré l’existence de privilèges. Afin de faciliter les échanges, la règlementation cherche à harmoniser les mesures et les contenants. Des contrôles tentent de démasquer les fraudes. Au cours du XIXe siècle, la présence de l’État à l’échelon local et national se confirme selon trois tendances principales. Tout d’abord, par la protection des entrepreneurs et de la propriété privée qui débouche sur la prise en compte de questions environnementales et de santé publique. Ensuite, dans un contexte de grande créativité, d’innovation et de transformation du matériel distillatoire, par la préservation des droits des inventeurs grâce au dépôt de demande brevet qui donne la possibilité de dénoncer la contrefaçon. Enfin, les autorités développent des procédures afin de protéger les marques de commerce. Des arrêtés préfectoraux complètent l’arsenal juridique qui se déploie. Néanmoins, les contestations et d’autres pratiques limitent la réalité de l’exercice du pouvoir.