Thèse soutenue

Architectures pour assurer la sureté de fonctionnement des systèmes à base de réseaux de neurones

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Auteur / Autrice : Stéphane Burel
Direction : Lorena Anghel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Nanoélectronique et nanotechnologie
Date : Soutenance le 09/12/2022
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale électronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal (Grenoble ; 199.-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information (Grenoble ; 1967-....)
Jury : Président / Présidente : Panagiota Morfouli
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud Virazel, Kévin Martin
Rapporteurs / Rapporteuses : Alberto Bosio, Haralampos Stratigopoulos

Mots clés

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Résumé

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Les réseaux de neurones sont utilisés dans des systèmes informatiques critiques tels que ceux utilisés pour la conduite autonome. Ces systèmes doivent respecter les normes de sûreté de fonctionnement ; il est donc essentiel d’assurer leur bon fonctionnement même en présence de fautes matérielles. Le même réseau formel peut être réalisé sur différentes plateformes matérielles (CPU, FPGA, etc), selon les besoins en performance. La fiabilité des systèmes numériques classiques (microcontrôleurs, RAM, etc) est déjà bien étudiée mais les approches de ce domaine ne sont pas toujours adaptées aux réseaux de neurones. L’objectif de cette thèse est de trouver des nouvelles approches, à faible coût, pour améliorer la tolérance aux fautes des réseaux de neurones. Dans un premier temps, un résumé des travaux existants dans le domaine est présenté. Ensuite, la première contribution scientifique se concentre sur une étude de la robustesse des architectures systoliques existantes afin de proposer un nouvel accélérateur tolérant aux fautes grâce à des tests en ligne. Ensuite deux autres techniques de détection de fautes sont présentées : une qui se concentre sur les mémoires des réseaux de neurones et une autre qui détecte des anomalies statistiques induites par les fautes. Ces méthodes de détection de fautes sont combinées avec un système de masquage de fautes préexistant. Ces approches sont étudiées sur plusieurs cas d’étude, et prises dans leur globalité, elles ouvrent la voie vers la réalisation d’un accélérateur matériel pour les réseaux de neurones, tolérant aux fautes avec un surcout minimal.